SAINTE RITA LE STIGMATE DE L'EPINE

Publié le 27/05/2017 à 21:59 par sainteritadecascia Tags : sainte Jésus épine stigmate Rita Cascia
SAINTE RITA LE STIGMATE DE L'EPINE

LE STIGMATE DE L'ÉPINE


Soeur Rita veut se conformer en tout à son Divin Maître. Pour souffrir comme Lui, elle porte un cilice, se flagelle plusieurs fois par jour, au point qu'un jour ses sœurs l'ont trouvée évanouie dans sa cellule. Mais pour elle, ce n'est pas encore assez. En 1443, le carême est prêché à la paroisse par un franciscain célèbre de l'époque. Tout Cascia veut l'entendre et les sœurs du monastère font partie de l'auditoire.

Le Vendredi saint, comme il commente avec un réalisme saisissant les douleurs de la Passion du Sauveur, sœur Rita supplie le Seigneur qu'au moins une des épines de Sa couronne vienne blesser son front... et soudain, une des épines de plâtre du grand crucifix vient se ficher en plein milieu de son front. La douleur est si vive que Rita s'évanouit. Le lendemain matin, la plaie s'est agrandie et émet une odeur repoussante. La plaie ne se guérissant pas et l'odeur restant toujours aussi désagréable, l'abbesse la relègue dans une cellule au fond d'un couloir.
Quelques années passent et le pape décrète que l'année 1450 sera une année jubilaire. Une délégation du monastère doit prendre part aux cérémonies qui se dérouleront à Rome. Sœur Rita émet le désir d'en faire partie. L'abbesse lui répond qu'elle l'y enverrait volontiers, mais que ce n'est pas possible avec sa blessure suppurante et malodorante. Notre sœur est sûre d'être guérie en temps voulu, et en effet, quelques jours avant la date prévue pour le départ, le front de sœur Rita ne porte plus la moindre trace du stigmate; toutefois les douleurs n'avaient pas disparu. L'abbesse l'a placée à la tête de la délégation. Comme en chemin les sœurs se demandaient si elles auraient assez d'argent pour aller jusqu'au bout, sœur Rita vit dans cette inquiétude un manque de confiance en la Providence et, devant ses sœurs horrifiées, elle jeta toutes les pièces de monnaie dans le torrent; mais on ne manqua de rien, pas plus au retour qu'à l'aller.